C’EST QUOI LES IDÉES FORTES DE LA CHARTE DU BDIH

  • Utiliser autant que possible des matières premières végétales (huiles, plantes) provenant de l’agriculture biologique. Un certain nombre d’ingrédients, des huiles, des huiles essentielles et des plantes doivent obligatoirement provenir de l’agriculture biologique.
    Les marques distribuées par Bleu Vert vont toutes bien au-delà du minimum obligatoire et utilisent majoritairement des plantes et des huiles provenant de l’agriculture biologique certifiée.
  • Exclure les tests sur les animaux, que ce soit lors de la conception, de la fabrication du produit ou du contrôle du produit fini.
  • Exclure les matières premières provenant de mammifères, qui ont été tués pour les obtenir (exemples : le blanc de baleine, l’huile de tortue ou de vison, la graisse de marmotte, les huiles, le collagène d’origine animale et les cellules vivantes).
    Ceci n’exclut pas des matières animales qui n’ont pas causé la mort de l’animal, comme la lanoline obtenue de la laine de mouton ou la cire d’abeille.
  • Exclure les huiles minérales (paraffine) et la silicone (huile de synthèse).
  • Limiter les bases lavantes et les émulsifiants à ceux obtenus à partir de graisses, d’huiles et de cires végétales, de lécithine, de lanoline, de saccharides, de protéines et de lipoprotéines et uniquement par des technologies douces : hydrolyse, hydrogénation, estérification ou trans-estérification. Ceci exclut nommément les bases lavantes ou émulsifiantes éthoxylées.
  • Exclure les colorants et parfums de synthèse.
    Limiter les conservateurs de synthèse aux plus doux (acide benzoïque, acide salicylique, acide sorbique et acide benzylique) dont l’éventuelle utilisation doit être mentionnée sur l’emballage (conservé avec… ).
  • Exclure une conservation par rayonnement radioactif.

“UNE FLEUR NE FAIT PAS LE PRINTEMPS”

Une fleur sur l’étiquette n’est pas garant d’un cosmétique naturel. Quelques allusions vagues sur l’étiquette d’un produit cosmétique, des présentations fleuries ou la présence de quelques huiles essentielles peuvent induire le consommateur indulgent en erreur.
Pour y remédier, donner une orientation claire et une garantie en toute transparence aux consommateurs, plusieurs chartes et cahiers des charges tentent à créer des standards univoques.

DEPUIS 2001

Depuis février 2001, suite à 4 années de préparation, cette charte propose une définition précise du terme “cosmétique naturel”.

110 laboratoires ont déjà fait certifier près de 3 800 produits sur cette base par un organisme de certification indépendant.

La charte a pris son envol en Allemagne, qui semble être “la patrie des cosmétiques naturels”. Son contrôle et l’attribution du logo “cosmétique naturel contrôlé” – est gérée par le BDIH, une association allemande qui regroupe des fabricants de cosmétiques naturels. La source de sa crédibilité réside entre autres dans le petit mot “contrôlé”.

Les adhérents du BDIH proviennent en majorité d’Allemagne, mais il y a aussi des laboratoires d’Italie, des Pays Bas, des USA, de la Nouvelle Zélande, de Suède, de Suisse et de Belgique qui font certifier leurs cosmétiques par le BDIH.
Le contrôle est effectué par IMO, un organisme de certification indépendant, réputé pour ses contrôles en agriculture biologique.

CERTIFICATION INDÉPENDANTE, PRODUIT PAR PRODUIT

Cet organisme contrôle une fois par an les laboratoires et certifie – produit par produit – la conformité au cahier des charges donné car le label “cosmétique naturel contrôlé” n’est pas donné à une marque ou un laboratoire, mais – après vérification – à un produit.

Au moins 60 % des produits d’une marque doivent être certifiés avant que le premier produit puisse porter le logo très recherché du BDIH. Une “certification alibi” est ainsi exclue.

Aujourd’hui ce label est utilisé par une centaine de laboratoires ; 20 % d’entre eux ne sont pas d’origine allemande ; cela indique clairement la dimension européenne de cette démarche.

LISTE POSITIVE

La base du cahier des charges BDIH est une liste “positive” de composants autorisés (environ 690 composants à ce jour sélectionnés parmi les plus de 20 000 composants cosmétiques répertiorés) pour l’élaboration d’un produit cosmétique naturel. Tout ingrédient qui n’est pas présent sur cette liste est automatiquement exclu du processus de certification.

Cette ossature claire et solide est le point fort de la démarche du BDIH, en toute clarté et toute transparence …

COMPOSANTS BIO

Le cahier des charges du BDIH n’exige pas de pourcentage précis d’ingrédients bio dans un produit fini, mais impose que certains composants de base proviennent obligatoirement de l’agriculture biologique. Cela implique que ces composants soient disponibles en qualité et en quantité suffisante.

L’huile de jojoba, l’extrait de calendula ou l’huile essentielle de romarin utilisés dans un produit, doivent être issus de l’agriculture biologique pour que ce produit soit certifié BDIH.

La liste des composants obligatoirement bio s’allonge au fur et à mesure qu’ils deviennent disponibles en quantité et en qualité suffisante.

Les laboratoires partenaires de Bleu Vert dépassent largement l’exigence de base du BDIH. Logona et SANTE signalent les composants bio utilisés à l’aide d’un petit astérisque ; leur liste est impressionnante.